Tous les articles par Jean-François Filliatre

Modèle de dispense de prélèvement fiscal sur dividende

[social_share style="bar" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" linkedin="1" link="" /]Cette attestation doit être remise à votre intermédiaire financier avant le 30 novembre de chaque année pour pouvoir être dispensé du prélèvement de la taxe fiscale de 12,8 % lors du versement des dividendes de sociétés détenues sur un compte titre ordinaire. Dispense inutile si vos titres sont déposés sur un plan d'épargne entreprise ou en un plan d'épargne en actions. "Je soussigné, (indiquez vos nom et prénom) demeurant  (indiquez votre domicile)   demande à être dispensé du prélèvement prévu au I de l'article 117 quater du CGI et atteste sur l'honneur que le revenu fiscal de référence de mon foyer fiscal figurant sur mon avis d'imposition établi au titre des revenus de l'avant-dernière année précédant le paiement des revenus distribués mentionnés au I de l'article précité est inférieur à :   - 50 000 € (pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs) ; - 75 000 € (pour les contribuables soumis à imposition commune).     À .........................................., le ................................ (Date et signature)"   Le conseil de Marchés Gagnants Si vous avez droit à cette dispense, n'hésitez pas à en profiter. Elle n'influe pas la décision finale que vous prendrez sur ces revenus entre prélèvement forfaitaire unique et taxation à l'impôt sur le revenu.   Si vous n'aviez pas d'actions au mois de novembre et que vous avez fait vos premiers pas en Bourse après cette échéance, l'échéance du 30 novembre  n'est pas fatidique. Pour les nouveaux venus, il est possible d'effectuer une attestation…

Comment la MIF encourage la diversification…

[social_share style="bar" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" linkedin="1"  link="" /]« Assurance-vie : Quelle stratégie adopter aujourd’hui ? »  Patrick Celeri, le directeur du développement de la MIF, était à Bordeaux, le 13 octobre 2020, pour la 7ème édition des Rendez-vous de Marchés Gagnants. L’occasion de détailler la vision de sa mutuelle, connue des épargnants pour son fonds en euros, l’un des meilleurs de la place. Le constat initial est commun. Comme Pierre Gruson, professeur de finance à Kedge Business School, la MIF anticipe des taux d’intérêt faibles durant une longue période. Avec pour conséquence une poursuite de la baisse du rendement du fonds en euros dans les années à venir. Mais pour le reste, Patrick Celeri veut s’inscrire en faux par rapport aux propos de certains assureurs. « Non, le fonds en euros n’est pas mort !, réagit-il. Il reste encore un élément incontournable de l’assurance vie, par sa liquidité et sa sécurité. Si vous avez besoin d’argent, en cas de coup dur, c’est évidemment sur cette poche que vous irez piocher».   Le fonds en euros n’est pas mort mais il ne sera plus performant Traduisez, l’heure n’est plus à la performance ! La MIF s’était pourtant fait une spécialité en la matière. Au cours des dix dernières années, le taux de rendement de son fonds en euros a toujours nettement excédé la moyenne du marché. Alors que le taux de la place est passé sous la barre des 2 % en 2015, la MIF a franchi cette limite psychologique en 2019 seulement. « L’une des raisons de…

Il faut remettre à jour ses connaissances économiques et financières…

[social_share style="bar" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Pierre Gruson, professeur de finance à Kedge Business School à Bordeaux, était l'un de nos invités lors de la 7ème édition des Rendez-vous de Marchés Gagnants dans la capitale girondine. Ils revient sur les conséquences majeures de l'interventionnismes des  banques centrales sur l'économie, mais aussi sur les marchés.   Quel est le rôle des banques centrales ? Aujourd’hui, j’aurai tendance à dire qu’elles servent à injecter de la liquidité pour soutenir l’activité économique et à s’assurer de la stabilité du système financier...   Dans les cours d’économie et de finance, d’ordinaire, on apprenait plutôt qu’elles avaient pour mission de juguler la hausse des prix... C’est vrai pour la Banque Centrale Européenne (BCE), mais la crise financière de 2008 a profondément changé la donne. Avant, le principal outil d’une banque centrale était son taux directeur à court terme avec un maniement relativement simple. En cas de surchauffe économique, la banque centrale remontait ses taux directeurs. Le crédit devenait plus cher et par ricochet, la demande d’emprunt était orientée à la baisse. A contrario, quand l’économie avait du mal, la banque centrale baissait ses taux, les crédits redevenaient moins chers et cela incitait les acteurs économiques à prendre des initiatives. 2008, c’est-à dire il y a déjà douze ans, marque une rupture. Car la baisse des taux directeurs à court terme des banques centrales n’a pas été suffisante pour relancer une machine fortement secouée par la faillite de la banque américaine Lehmann Brothers. D’où la mise…

Quand déclarer un don d’argent à un enfant ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Si l'on ne peut pas payer 31 865 € et qu'on veuille donner moins, à partir de quelle somme d'argent doit-on déclarer aux impôts ? 2000 €, 5000 €, 10000 € ou plus ? Quatre situations peuvent se présenter en cas de transfert d’argent entre parents et enfants : le prêt familial, l’aide alimentaire, le cadeau et la donation. Petit rappel rapide des différents cas pour bien répondre à votre question. Est-ce une aide, un prêt, un cadeau... ou un don ? * Le prêt familial d’un parent à un enfant a vocation à être remboursé, afin notamment de ne pas être assimilé à une donation déguisée.   * L’aide alimentaire, elle, est envisageable si l’enfant majeur est en grande difficulté financière. Son cadre est notamment fixé par l’article 371-2 du Code Civil. « Chacun des parents contribue à l'entretien et à l'éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l'autre parent, ainsi que des besoins de l'enfant. » Mais surtout, «cette obligation ne cesse de plein droit (...) ni lorsque l'enfant est majeur » ! Bref, si votre enfant est en très grande difficulté, vous pourriez être amené à lui faire un virement annuel de 10 000 € pour vivre sans déclarer quoique ce soit à l’Administration fiscale pour payer des droits. A contrario, l’inscription de cette somme dans votre déclaration de revenus vous permettra de minorer vos gains imposables.   * Le cadeau est empaqueté dans le jargon juridique, entouré de bolduc, sous…

Quel avenir pour mon PEA à mon décès ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Dans le cadre du PEA , qui est nominatif, comment peut se faire la transmission à mon décès? Est-ce qu'il y a possibilité de choisir le bénéficiaire et quelle est la démarche à suivre ?   Le Plan d’épargne en actions (PEA) est effectivement un produit nominatif. Autrement dit, il ne peut avoir qu’un titulaire et un seul. Annoncer un plafond de versements pour un PEA pour un couple, comme celà se voit ou s’entend souvent, relève ainsi de la pure aberration. Un couple ne peut avoir de PEA; mais chaque conjoint peut en avoir un ! A titre d’illustration, le Plan d’épargne Logement (PEL) est, lui, aussi un produit nominatif. Mais la comparaison s’arrête là... Car en cas de décès de son titulaire, certains PEL peuvent continuer leur vie. Par dérogation. Tel n’est pas le cas du PEA ! Bref, le plan meurt avec son titulaire. Par plan, entendez l’enveloppe fiscale permettant d’obtenir une exonération des plus-values et des dividendes... Le PEA meurt avec son titulaire Si le PEA disparait, les titres et les liquidités le composant, eux, restent bel et bien. La question  de la transmission doit donc se poser non sur le plan, mais sur les actions et fonds en portefeuille. Est-il possible de choisir le bénéficiaire de ces actions en cas de décès ? Oui. C’est même recommandé si vous jugez que votre portefeuille, ou votre attachement à l’investissement en actions, doit vous survivre. La solution : le testament. Il vous permet d’affecter…

Cumuler une donation à son enfant de 100 000 € avec une donation de 31865 € ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]OUI. Mais mettons des mots derrière les chiffres pour bien comprendre... 100 000 euros, l'abattement pour les donations traditionnelles. Votre 100 000 euros correspond à l’abattement accordé en matière de transmission entre parents et enfants. Histoire d’aider vos proches et/ou d’anticiper la transmission de votre patrimoine, vous avez la possibilité de donner à vos enfants, via un don manuel, une donation simple, voire une donation partage. Ces opérations bénéficient d’un abattement de 100 000 euros par donateur et donataire. Ainsi, un père avec deux enfants peut donner 100 000 euros à chacun d’eux, soit 200 000 euros, en franchise d’impôt. A contrario, s’il donne 150 000 euros à un seul enfant, les 50 000 excédant l’abattement subiront le barème des droits de mutation… Point important, l’abattement se reconstitue tous les quinze ans. Ainsi, dans notre exemple précédent, si le don à l’enfant se décompose en 100 000 euros à l’instant t et 50 000 euros quinze ans plus tard, il n’y aura pas d’imposition. D’où le conseil fiscal d’anticiper au maximum les successions. A condition, bien sûr, d’en avoir les moyens… C’est le système historique des donations.   31 865 euros, l'abattement pour les donations de sommes d'argent. Votre 31 865 euros correspond, lui, à une mécanique beaucoup plus récente. Connu originellement sous le nom de « don Sarkozy », ce système a été pérennisé en 2007. Ce don familial de sommes d’argent permet de transmettre au maximum 31 865 euros, à votre…

L’Afer a déjà commencé à piocher dans ses réserves !

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]C’est ce qu’ont pu découvrir les épargnants qui ont épluché les documents de l’assemblée générale (AG) de l’AFER. Mais combien des 760 000 adhérents l’ont fait ? Curieusement, il n’a pas été question du sujet lors de l’AG de l’association qui s’est tenue le 16 mars 2020 à huis clos.   Il fut un temps où les assemblées générales de l’Afer - Association Française d’épargne et de retraite - étaient houleuses à cause de contestations diverses. L’exercice, cette année, fut calme. Une situation due non seulement au Covid-19, synonyme de huis clos, mais également à l’absence de résolutions présentées par SOS Principes Afer et son président, François Nocaudie. La veille de l’AG, à 23 h 46, il informait les médias de son changement de stratégie : fini le dépôt de résolutions et le combat en AG, place désormais à un activisme médiatique accru.   Que retenir ? Sur la forme, déjà, un constat : il fallait un mot de passe pour accéder... Assemblée générale égale réunion privée, pense l’AFER. Juridiquement exact. Il y a toutefois dans ce côté secret (les journalistes ne sont plus invités depuis quelques années...), un aspect un brin surrané. Les sociétés cotées l’ont bien compris, la majorité d’entre elles permettant de suivre en direct leurs assemblées générales, voire même de les regarder en replay. Car finalement, diffuser son AG, c’est aussi faire sa pub... Bekerman reconduit haut la main par les votants Second constat : le Président Gérard Bekerman confirme son brio en…

Cette étude qui s’intéresse aux riches…

Chronique Intégrale Placements du 13 juin 2020   [youtube width=715 height=402]https://youtu.be/IGkxJkkAtY8[/youtube]   Revoir les Chroniques "Coup de gueule" de Jean-François Filliatre

Etes-vous riche ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" link="" /]   Que veut dire être riche ? Le débat n’est pas tranché. Chez Marchés Gagnants, même si vous sommes riches de cœur, nous considérons que la richesse se mesure en argent. Plus précisément en patrimoine, et plus particulièrement en patrimoine net. C’est-à-dire après déduction des dettes. Voici quelques éléments pour savoir où vous en êtes !   Etape 1 : faites votre bilan patrimonial Une fois par an, il faudrait se livrer à l’exercice. Précision importante suite à l'astucieuse remarque de Legros (voir ci-dessous) : la mesure doit se faire au niveau du ménage, et non au niveau de l'individu. Pour des raisons pratiques, l’exercice est simplifié s’il est effectué sur les données au 31 décembre, car nombre de relevés adressés par les établissements sont établis à cette date. Il faut faire la somme de la valeur à l’instant donné de tous ses actifs. Y compris l’immobilier, avec une valorisation à la louche, car il n’existe pas de cote officielle. Mieux vaut un prix estimé que le prix d’achat, souvent très loin de la réalité. Faîtes la somme de ce que vous avez, déduisez ce que vous devez encore : la différence correspond à votre patrimoine net   Etape 2 : comparez vous aux autres épargnants.   Patrimoine net Vous êtes parmi   Inférieur à 2 600 € Les 10 % de patrimoines nets les plus faibles   Compris entre 2 600 et 9 000 € Les 10 à 20 % de patrimoines nets les plus faibles  …

Déclaration de revenus : certains échapperont aux 10 % de pénalité…

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]C’est la règle : une déclaration tardive est sanctionnée à minima de 10 % de pénalités. Mais désormais, elle ne s’appliquera pas à tous... Sans le savoir, vous maitrisez l’article 1728 du Code Général des impôts (CGI). Ou tout du moins le petit a du premier point de cet article ! Dans l’esprit commun des contribuables, il est une règle à respecter à tout prix : remettre sa déclaration de revenus à l’heure. Histoire d’éviter la pénalité de 10 % mentionnée au début de l’article 1728 du CGI... Les chiffres des points b et c sont plus importants mais cette fois, avant de réclamer 40 ou 80 % de plus, l’Administration fiscale vous a demandé des comptes ! Aujourd’hui, parlons seulement d’étourderie. Du temps de la déclaration papier, les contribuables peu organisés se rendaient le dernier soir prévu, voire de temps en temps le lendemain matin aux aurores, pour glisser le document et ses annexes dans la boite aux lettres de leur centre des impôts. Désormais, la déclaration papier a été globalement rangée aux oubliettes, sauf pour quelques contribuables allergiques à la technologie ou non équipés. Côté traçage, le système est devenu plus sophistiqué que le cachet de la Poste. « Votre déclaration a bien été déposé le 8 juin 2020 à 20 :20 :20 », indique le mail d’accusé de déclaration. Plus question de prétendre avoir agi de bonne foi, tout étant assurément de mauvaise... Le calendrier de la déclaration de revenu…