Tous les articles par Jean-François Filliatre

Témoignage – Fin de vie compliquée pour vos FCPI ?

Vous aviez souscrit un FCPI, un FIP ou un FCPR et avez dû attendre bien au-delà des délais prévus pour récupérer votre argent. La réglementation pourrait être amenée à changer. Apportez votre témoignage à Marchés Gagnants pour faire évoluer les pratiques et les textes dans le bon sens. L’Autorité des Marchés Financiers vient d’annoncer la création d’un groupe de travail sur la fin de vie des fonds de capital investissement. Traduisez des fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) ! La famille comprend certes d’autres outils, comme les fonds d’investissement de proximité (FIP) ou les fonds communs de placements à risques (FCPR), mais ils sont beaucoup moins souscrits par les particuliers.   Directeur éditorial de Marchés Gagnants, Jean-François Filliatre participera à ce groupe de travail. A date, la plateforme Epargne Info Service enregistre régulièrement des demandes sur le sujet de la durée de vie des fonds de capital investissement. Le médiateur de l’AMF a fait état d’un nombre assez significatif de démarches de porteurs concernant l’information délivrée sur ces fonds et la non restitution des sommes investies à l’échéance prévue. 78 dossiers sur les 170 dossiers de médiation concernant le capital investissement sur la période 2017-2020 concernent ce thème. Le sujet est important : le phénomène est connu, lié notamment aux complexités engendrées par les sociétés en difficulté dans les portefeuilles. Il doit être traité avec lucidité pour que les choses se passent du mieux possible pour tous les acteurs concernés, y compris les épargnants... Expliquez nous votre regard en commentaire Vous avez été confronté à…

Ordre de vente de 5 Eramet à 97,85 €

Les raisons d’alléger la valeur en surprendront plus d’un ! Les mots ont un sens. Il est écrit « Ordre de vente de 5 Eramet à 97,85 € », et non simplement « Vendez Eramet » ou « Allégez Eramet ». Chez Marchés Gagnants, nous sommes convaincus que la gestion d’un portefeuille ne se limite pas à un empilement de valeurs sans cohérence. La méthode de construction du portefeuille est tout aussi importante que le choix des titres. Pourquoi vendre aujourd’hui une partie de nos actions Eramet ? Une conviction que l’avenir de la valeur est négatif ?  Absolument pas ! Nous n’avons même pas regardé ce point-là. Pour mémoire, le titre est rentré dans notre portefeuille en début d’année 2021 à l’occasion d’un tirage au sort réalisé par Cédric Decoeur dans l’émission BFM Patrimoine sur BFM Business. A l’origine, nous voulions être présent sur les onze secteurs économiques d’Euronext Paris avec, si possible (en fonction du cours de chaque titre), un équilibre entre les lignes. 100 divisé par 11 égale 9,09 %. Lors de la création de notre portefeuille de 10 000 €, nous intégrons donc 21 actions Eramet à 42,92 €. L’investissement s’élève à 901,32 €, soit un peu moins que 9,09 % du portefeuille (9,01 %).   En à peine plus d’un an, l’action a fait un joli parcours et fin janvier 2022, à 91 € l’action, la ligne pesait 1 911 €. Soit plus de 14 % de notre portefeuille. L’ordre de vente n’a d’autre vocation que de contrôler notre risque global. Opération que nous avions envisagée l’an dernier sur CGG, sans…

Consommation de base : quelle valeur pour remplacer Bel ?

Faut-il investir aujourd'hui sur ce secteur ? Nous vous proposons six valeurs pour, éventuellement, replacer Bel. Leur nom ? Unibel, Carrefour, Casino, Danone, Rémy Cointreau et Pernod Ricard. A vous de donner votre avis A peine plus d'un an après son lancement, notre portefeuille affiche un gain de plus de 40 ans, soit plus de 12 points de plus que le CAC 40.  Initialement, il avait été tiré au sort par Cédric Decoeur, sur BFM Patrimoine. Depuis des opérations ont été réalisées, comme la vente d'Illiad, de Klépierre ou encore de Bel. Nombre de ces opérations ont été faite "contraintes", notamment suite à l'annonce d'offre publique d'achat ou de retrait. Bel est sortie en décembre dès l'ouverture d'une offre publique de retrait, par son actionnaire principal : Unibel. Aujourd'hui, deux décisions de gestion s'offrent à nous : 1 - Faut-il rester sur le secteur des biens de consommation ? 2- Quelle valeur choisir ? Fini le tirage au sort, nous laissons - partiellement - la main aux épargnants. Indiquez en commentaires votre argumentation et votez en fonction de vos convictions.   Selon vous, quelle valeur devrait être intégrée dans notre portefeuille pour le secteur de la consommation de base ? Pernod Ricard (38%, 45 Votes) Carrefour (25%, 30 Votes) Danone (14%, 17 Votes) Il ne faut pas investir sur ce secteur aujourd’hui (10%, 12 Votes) Rémy Cointreau (7%, 8 Votes) Casino (5%, 6 Votes) Unibel (2%, 2 Votes) Total Votants : 120  Loading …

31 % de hausse pour notre portefeuille boursier !

      Quantité   Cours au 31 août 2021 Valorisation fin août 2021 Poids d’origine Poids fin août Variation de cours de l'été Variation de cours de l’année 10 ALTEN 139,50 € 1 395,00 € 9,30% 10,63% + 24,78% + 50,57% 3 BEL 436,00 € 1 308,00 € 9,30% 9,97% + 0,46% + 40,65% 1129 CGG 0,66 € 740,62 € 9,10% 5,65% - 12,65% - 19,01% 2 CHRISTIAN DIOR 638,00 € 1 276,00 € 9,10% 9,73% - 6,04% + 40,34% 88 CREDIT AGRICOLE SA 12,21 € 1 074,48 € 9,10% 8,19% + 3,35% + 18,31% 21 ERAMET 68,75 € 1 443,75 € 9,00% 11,00% + 24,89% + 60,18% 0 ILIAD 182,00 € 0,00 € 8,40% 0,00% + 47,49% + 8,27% 49 KLEPIERRE* 20,70 € 1 014,30 € 9,00% 7,73% - 4,74% + 12,56% 9 ORPEA 106,60 € 959,40 € 9,70% 7,31% - 0,61% - 0,88% 24 SAINT-GOBAIN 61,39 € 1 473,36 € 9,00% 11,23% + 10,53% + 63,71% 45 VEOLIA 29,05 € 1 307,25 € 9,00% 9,96% + 14,06% + 45,18%   Liquidités   1 127,71 €   8,60%       Total   13 119,87 €       + 31,20%   CAC 40 6 680,18         + 20,33% * Valeur non éligible au PEA

Placements : pourquoi les Français préfèrent s’abstenir

[youtube width=715 height=402]https://youtu.be/SXRjNkxJk7s[/youtube]   Chronique BFM Patrimoine du 1 juillet 2021 - Ce qu'il faut retenir   L’abstention n’est pas un phénomène lié aux régionales et aux départementales, pas plus que la prédilection des Français pour le compte à vue n’est liée à la crise du Covid. Ce mouvement se constate ainsi depuis le début des années 2010. En 2013, le compte à vue se chamaille la première place du podium avec le livret A ; l’année suivante, c’est avec l’assurance vie ! Et depuis 2015, c’est le placement préféré des Français loin devant les autres.   Les effets de la crise de 2008   Plusieurs éléments semblent expliquer ces choix. D'abord, la crise de 2008 a miné la confiance et renforcé les épargnants dans leur recherche de sécurité. Un phénomène accrû par la crise de la Grèce et de l’euro. Les banquiers, pourtant très impliqués à l'origine, seront en partie protégés grâce au discours de Nicolas Sakozy, alors président de la République, en 2008 à Toulon :  « Je n'accepterais pas qu'un seul déposant perde un seul euro parce qu'un établissement financier se révèlerait dans l'incapacité de faire face à ses engagements. »   Autre fait majeur : en juin 2014, Mario Draghi, alors patron de la Banque centrale européenne, met en place une politique monétaire accommodante, avec un taux de dépôt négatif. Placer sans risque n’a plus vocation à rapporter.   En décembre 2016, un amendement à la loi Sapin 2, voté à la hussarde,  donne la possibilité de bloquer les contrats d’assurance vie. Et…

Imbroglio fiscal autour d’un « cadeau » d’Interparfums

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1"  linkedin="1"  link="" /]L’attribution gratuite réalisée par Interparfums pourrait avoir des conséquences pratiques et fiscales majeures pour les titres sur le PEA PME. Une clarification de Bercy s’impose.   Société cotée sur Euronext Paris, Interparfums sait les actionnaires individuels sensibles aux petites attentions.... Et notamment aux attributions d’actions gratuites, également pratiques par Air Liquide. Depuis maintenant vingt-deux ans, la société procède à une attribution d’action gratuite. En pleine crise du Covid, en 2020, le dividende a été suspendu contrairement à la pratique de l’action gratuite, maintenue avec une action offerte pour vingt détenues. Disons offerte pour garder en tête l’image du cadeau. Même si elle est techniquement usurpée. Le plus souvent, les distributions d’actions gratuites s’effectuent par incorporation au capital des réserves. C’est-à-dire les bénéfices passés non distribués aux actionnaires. En langage culinaire, la taille du gâteau ne change pas mais il est fait plus de parts : elles sont donc plus petites. Exemple pratique : vous avez dix actions à 55 euros, soit une valeur de 550 euros. Si cet émetteur procède à une attribution gratuite à hauteur d’une action gratuite pour dix détenues, vous serez à la tête de onze titres (10 +1) et comme la valeur globale restera identique, la valeur de l’action baissera instantanément à 50 € (550 / 11). La pratique démontre qu’elle a ensuite tendance à remonter, provoquant ce fameux effet « cadeau ». Pas de problème sur le PEA et le compte titre Début juin 2021, Interparfums annonce la réalisation à venir de sa prochaine…

Quand banquiers, courtiers et assureurs font des erreurs….

[youtube width=715 height=402]https://youtu.be/F9fzJ19825I[/youtube]   Chronique BFM Patrimoine du 17 juin 2021 - Ce qu'il faut retenir   Début juin 2021, Boursorama écrit à ses clients que l’action Interparfums n’étant plus éligible à l’enveloppe fiscale du PEA-PME, ils ont l’obligation de vendre leurs titres ou de les sortir du plan moyennant une compensation financière d’un montant équivalent. Quelques jours plus tard, la banque en ligne leur adresse un nouveau mail pour leur indiquer son erreur.   Industrie financière ne rime pas avec zéro défaut. Livrets A disparus, débits passés plusieurs fois dans les comptes bancaires, confusion sur les unités de comptes retenues dans une assurance vie, les erreurs sont nombreuses. Parfois même au profit des utilisateurs, par exemple lorsqu’une somme atterrit par hasard sur votre compte bancaire.   Si de tels exemples ne doivent pas saper la confiance dans l’industrie, il faut se rappeler le principe suivant : la confiance n’exclut pas le contrôle. Un check up patrimonial annuel recommandé Premier risque majeur : la disparition d’un produit, comme cela est arrivé à Yves avec son Livret A, ou encore l’oubli d’un produit. Un cas fréquent avec de l’épargne non décidée individuellement, par exemple l’épargne salariale ou l’épargne retraite en entreprise.      La solution pour y remédier ? Faire tous les ans, le check-up de son patrimoine   Economiquement, cela vous permet de regarder combien vous avez épargné ou désépargné, combien vous avez gagné, comment a évolué la répartition entre vos actifs.   Administrativement, cet exercice vous permet de vous rappeler tous vos comptes. De voir si vous…

Cumul d’un don Sarkozy avec un don familial de sommes d’argent : attention au piège

[social_share style="bar" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" linkedin="1" link="" /]Est-il possible de cumuler un don Sarkozy et un don familial de sommes d’argent ? Ce qui doublerait le montant exonéré ! D’un point de vue juridique, la réponse est sans ambiguïté. C’est oui ! L’information est confirmée sur le site impots.gouv.fr : « Le don exceptionnel (ou don « Sarkozy ») et le don familial de sommes d’argent sont deux dispositifs indépendants. »   Pourtant, se lancer les yeux fermés dans une telle opération pourrait se révéler dangereux. Car les mots n’ont pas forcément le même sens dans le langage commun et les textes. Certains épargnants envisagent ainsi aujourd’hui de faire un « don Sarkozy ». Pur abus de langage : le don Sarkozy était un dispositif exceptionnel mis en place début juin 2004. Mais il a pris fin le 31 décembre 2005 ! Il n’y a plus de « don Sarkozy » possible depuis cette date-là… Certes, dans la loi Tepa de 2007 - Nicolas Sarkozy était alors Président de la République -, un mécanisme proche a été réintroduit dans les textes et il a été pérennisé à cette occasion. Depuis cette époque, il faut officiellement parler de don familial de sommes d’argent. Nous avons bien deux dispositifs avec au passage deux déclarations différentes : le don Sarkozy se déclarait avec le formule 2730, le don familial de sommes d’argent donc, lui, être porté à l’Administration fiscale dans le mois suivant sa réalisation avec le formulaire 2735 !   Pour les dons Sarkozy…

Iliad, Orange, Eutelsat : quelle valeur « télecoms » acheter ?

[social_share style="bar" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" linkedin="1" link="" /] Faut-il investir aujourd'hui sur le secteur de télécoms ? Après avoir bâti notre portefeuille à partir d'un tirage au hasard, nous basculons du hasard à l'intelligence collective.  A vous... de jouer !   Début janvier, Marchés Gagnants lance sur l'antenne de BFM Business un portefeuille éducatif, tiré au sort par Cédric Decoeur, la figure de l'émission.  Le principe : une valeur par secteur ! Dans le secteur des télécoms, parmi les trois titres proposés, Iliad sort du chapeau. Trois mois plus tard, la valeur affiche un recul de 3,6 %, contre une hausse de 7,0 % pour Orange et de 12,1 % pour Eutelsat. Pire, alors que les autres titres du portefeuille progressent sensiblement, avec une hausse de 17 % fin mars, Iliad voit son poids dans le portefeuille se réduire considérablement.   Deux décisions de gestion s'offrent à nous : 1 - Faut-il rester sur le secteur des télécoms ? 2- Quelle valeur choisir ?   Fini le tirage au sort, nous laissons la main aux épargnants. Que vous souhaitez actionnaires d'une des trois sociétés ou pas, vous avez la main. Merci d'indiquer pour la ou les valeurs de votre choix : les trois raisons d'acheter ou de ne pas acheter Orange, Iliad et Eutelsat. Vos raisons viendront enrichir le contenu, à venir du débat, avant l'étape ultime : le vote pour faire évoluer notre portefeuille.     Selon vous, quelle valeur devrait être intégrée dans notre portefeuille pour le secteur des télécoms…