Ne pas attendre une offre publique et se mettre en ligne avec l’avantageuse enveloppe fiscale du plan d’épargne en actions, telle est la philosophie de nos deux derniers ordres de l’année 2021.
L’année 2021 tire à sa fin et ce sera aujourd’hui, pour Jean-François Filliatre, le directeur éditorial de Marchés Gagnants, le dernier passage de l’année en direct dans BFM Patrimoine sur BFM Business. A cette occasion, deux ordres de vente seront présentés. Ils ont été établis sans consultation de la communauté, contrairement à ce qui s’était passé sur le secteur des télécoms, mais non sans raison…
Belle, belle, belle, l’offre Bel
Premier dossier : Bel. La valeur a été intégrée dans le portefeuille dans le secteur de la consommation de base suite au tirage au sort initial. Le 19 mars, la perspective d’une opération financière est annoncée avec un rachat des titres à 440 €. A cette époque, notre portefeuille affiche déjà une hausse de 10 % depuis son lancement, moins de trois mois auparavant. A priori, l’action Bel a dès lors vocation à peu bouger. Deux solutions s’offrent à nous : lancer la cession du titre et chercher une autre valeur avec la communauté dans le secteur de la consommation ou conserver simplement le titre, un peu comme du cash non rémunéré. Ce fût le choix de Marchés Gagnants. Heureuse initiative, car en octobre, la perspective de l’offre de rachat est confirmée et le prix des titres réhaussé de 440 à 550 €. Soit 25 % de plus !
Problème : l’offre est prévue pour se dérouler à compter du 9 décembre. Or, à date, toujours aucune validation de l’opération par l’Autorité des Marchés Financiers. L’idée était de participer à l’offre pour voir en pratique, par pédagogie, le déroulement d’une telle opération. Qu’est-ce qu’une opération sur titre ? Qui paie les frais dans un tel type d’offre ? Ne voyant rien venir et soucieux d’informer les auditeurs et téléspectateurs de BFM Patrimoine, vous faisons donc le choix de passer un traditionnel ordre de vente. Pas de recours cette fois si à l’ordre « bonnes affaires », car nous connaissons le prix de l’acheteur potentiel.
Nous passons donc un ordre de vente de nos 3 Bel à 550 € avec une validité « mois ».
Klépierre, remercié car non éligible au PEA
Second dossier : Klépierre. Pour la première année de l’expérience pédagogique portée par ce portefeuille, nous avons voulu prendre en compte l’ensemble des onze secteurs économiques d’Euronext Paris : technologie, télécoms, santé, financières, immobilières, consommation discrétionnaire, consommation de base, industrie, matériaux de base, énergie et services aux collectivités. Aujourd’hui, nous souhaitions pouvoir totalement déployer le portefeuille dans le cadre avantageux du plan d’épargne en actions (PEA). Problème : les valeurs du secteur immobilier ne le sont généralement pas. En cause, leur statut fiscal de SIIC, société d’investissement immobilier cotée, qui leur permet d’échapper à l’impôt sur les sociétés. Or, être soumis à cet impôt sur les sociétés fait partie des critères d’éligibilité au PEA.
Klépierre n’étant pas éligible au PEA, nous avons donc la sortir du portefeuille. Le 15 décembre à la clôture, son cours s’établissait à 19,16 €. Appliquant le principe de l’ordre « bonnes affaires », nous allons donc tenter de vendre 3 % plus cher, c’est-à-dire à 19, 74 €.
Nous passons donc un ordre de vente de nos 49 actions Klépierre à 19,74 €
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