Peut-on (déontologiquement) investir sur Total ?
Suite au prochain départ de CGG de notre portefeuille, se pose une question existentielle... CGG va quitter notre portefeuille boursier. Une fois encore, la décision n’est nullement un jugement de valeur sur le titre, mais l’application de notre méthodologie. Explications : nous ne croyons pas que de disposer d’un univers d’investissent très large soit une bonne solution pour investir en Bourse. Car la quête de trouver toujours une pépite hors des sentiers battus amène toujours à la même solution : investir sur des valeurs inconnues et finalement, ne jamais véritablement progresser dans la connaissance des entreprises. CGG : trop petite, trop shortée... Aujourd’hui, depuis la création de notre portefeuille éducation, nous avons restreint notre univers d’investissement à un panel d’une soixantaine de titre. Dans chaque secteur, pouvaient être retenus les 6 plus grosses sociétés françaises, inscrites sur Euronext Paris, dans le compartiment A, où se retrouvent cotés les plus grosses valeurs. Bref, les plus susceptibles d’être connues du grand public. Tel était le cas de CGG lors de la création du portefeuille. Un an plus tard, fin 2021, CGG n’était plus dans le compartiment, mais nous lui avions accordé un droit de rédemption. Fin 2022, CGG n’a pas rejoint le compartiment A. Nous prenons donc la décision de l’exclure. De toute façon, CGG était en sursis pour une autre raison. Lors des travaux sur le traitement accordé à notre ligne Orpea, nous avions découvert que CGG était une valeur souvent shortée sur le valeurs. Bref, vendue à découvert par des professionnels désireux de racheter leur positions…