23,17 %, c’est selon Marchés Gagnants, la juste part des actions pour la majorité des Français. Nos explications sur ce choix.
Quelle part de son patrimoine consacrer aux actions ? Pour le quidam moyen, peu enclin à prendre des risques : la réponse est vite vue : zéro. Surtout, après le début d’année calamiteux de 2016. Vous n’y pensez pas, mon bon monsieur, les actions ! Contrairement à l’immobilier.
Parce que c’est bien connu, l’immobilier, c’est sûr. Il suffit de voir chercher à vendre une maison dans la Creuse pour s’en rendre compte (NDLR à l’attention de nos amis creusois : c’est un exemple parmi d’autres). Ou de regarder les chiffres des notaires. Même Paris a perdu 10 % par rapport à ses plus hauts ! Rendons-nous à l’évidence : l’immobilier aussi peut baisser. Mais vu les habitudes et les croyances des Français, nous avons décidé d’utiliser la pierre comme mètre étalon. Tout en exploitant notre méthode reposant sur le risque extrême sur un an.
D’abord, pourquoi évaluer le risque sur un an ?
Parce que les Français sont peu enclins à gérer activement leur épargne et qu’un contrôle annuel est un minima pour qui ne veut pas trop mettre les mains dans le cambouis. Les épargnants ne sont pas trop sensibles à aléas de court terme, sauf quand le journaux télévisés de 20 heures viennent effrayer la population en période de périodes de stress boursiers. Parce que la hausse, elle, ne fait pas médiatiquement recette…
Ensuite, pourquoi évoquer le risque extrême ?
Parce qu’au lieu de faire croire que le risque n’existe pas et un beau jour, de mettre l’épargnant devant le fait accompli, nous considérons plus honnête et plus efficace de dire que le risque existe… Sur une action seule, il est possible de perdre toute sa mise. Sur un portefeuille bien diversifié, nous évaluons le risque de perte à environ 45 % maximum.
Quid du risque extrême en immobilier ?
Pour connaître votre sentiment, nous avons fait un sondage sur le site marchesgagnants.com cet été. Bilan des courses : 61 % des internautes envisagent un risque extrême supérieur à 9%. Un peu plus d’un quart l’estiment entre 6 %, contre 11% entre 3 et 6 %. 2 % envisagent un recul limité à monde 3% et aucun n’envisage l’impossibilité d’une baisse. Voyez-vous, un placement présenté comme sûr par les Français peut, selon les mêmes interlocuteurs voir sa valeur refluer ! La théorie de la relativité est donc validée. En moyenne, le recul potentiel s’élève à 8,89 %.
Que doit peser votre portefeuille actions pour afficher un risque similaire, soit 8,89 % ?
Réponse : 23,17 %. Sur 100 investis, on consacrera 76,83 au fonds en euros de son contrat d’assurance vie, avec une hypothèse de rendement de 2 %, et on mettre le solde sur les actions. Avec le résultat suivant au bout d’un an :
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Montant investi |
Scénario noir Actions – 45 % |
Scénario central Actions + 7 % |
Scénario rose Actions +59 %) |
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| Total investi |
100 |
|||
| Fonds en euro |
76,83 |
78,37 |
78,37 |
78,37 |
| Part en actions |
23,17 |
12,74 |
24,79 |
35,22 |
| Total récupéré après un an |
91,11 |
103,16 |
113,59 |
|
| soit une variation annuelle de |
-8,89% |
+3,16% |
+13,59% |
Dans le pire des cas, on perd comme avec l’immobilier. En situation normale, on double le rendement du placement fonds en euros. Et on ne vante même pas l’hypothèse haute !
Le conseil de Marchés Gagnants
- Comme le risque zéro n’existe pas, mieux vaut prendre des risques assumés et calculés.
- Le pourcentage de 23,17 % pour le portefeuille actions est applicable en moyenne, mais il peut être accru pour des investisseurs plus capable d’assumer des risques.
- Si vous avez moins de 23,17 % d’actions dans votre patrimoine financier hors l’épargne de précaution, ne faites surtout pas la bascule du jour au lendemain à cause de la volatilité des marchés. Pour passer de 0 à 23,17 %, Marchés Gagnants recommande d’opérer en deux an, en faisant l‘équivalent d’un investissement mensuel de l’ordre de 1 % de vos actifs financiers.
A lire :
– Market-timing : tout le monde se plante
– La méthode de Marchés Gagnants pour investir
